Profession : Cafetier depuis 5 generations

Nous sommes en 1891, à Arêches, François-Narcisse BAL exerce déjà la profession de commerçant-cafetier en le créant dans une maison familiale située au cœur du village achetée en 1886 à deux sœurs célibataires.

Sa femme, Marie-Françoise PERRIER est à ses côtés pour l’aider.


Joseph-François, son fils unique reprend le commerce en 1911 avec sa femme Zénaïde PERRIER pour ouvrir une épicerie avec le café. A cette époque pas de comptoir avec des tables et des chaises mais leur cuisine était ouverte à tous pour boire un « petiou canon » et « cassa la creûte » ensemble.

Ils ont deux filles. Joséphine, notre grand mère et Margueritte. Lors du partage, marguerite reprend l’épicerie, situé maintenant en lieu et place de “Vival” à Arêches. Et notre grand mère reprend le café.

A cette époque le café s’appelle “Le café du Grand Mont” avec comme emblème un chamois.

Retrouvez aujourd’hui dans le bar, la première enseigne rénovée du commerce en souvenir de nos ancêtres.


C’est en 1935 que leur fille Joséphine, mariée avec Léopold BLANC, veut accueillir les quelques vacanciers issue des classes favorisées déjà présents à Arêches.

Après la seconde guerre mondiale, c’est avec lui qu’elle réalise des travaux en supprimant le jardin devant le café pour créer une grande terrasse et créé aussi un restaurant et un hôtel de 5 chambres pour assouvir son rêve. A cette époque, ils servent le menu du jour et des spécialités du village dont le farcon.

Les premiers vacanciers arrivent dans le village grâce aux sports d’hiver et à l’arrivé du premier téléski de la station en 1947. La piste du Grand Mont voit se dérouler des compétitions.

Léopold, chauffeur routier et propriétaire de carrières de pierre sur la route de Roselend et de boudin, s’installe aussi comme ambulancier à Arêches et propose avec le service de taxi aux vacanciers.

A cette époque Léopold, qui voyage beaucoup avec son activité de routier, prend des idées et installe un cinéma dans la salle du restaurant. Les séances sont les mercredis et les samedis . Thierry Ardisson, présentateur TV, se rappelle très bien de ces séances de cinéma. A cette époque son papa est contremaitre pour EDF lors de la construction des barrages et habite Arêches.

Léopold propose aussi sur la grande terrasse devant le café des bals en plein air les dimanches pour le bonheur des habitants et vacanciers et ramène du palais des glaces à Paris deux miroirs qui transforment les silhouettes et amusent les clients. On peut encore les voir dans le bar aujourd’hui.


En 1962, Léopold s’associe avec son fils Marcel qui revient de la guerre d'Algérie.

En 1970, marié avec Denise GEOFFROY, institutrice à Beaufort, il reprend la maison et développe ensemble le commerce. Sa sœur Germaine est aussi à leur coté pour les aider au service.

Dans les années 70, s’engage un véritable démarrage d’un tourisme hivernal dans le village qui est à cette époque marqué par l’agropastoralisme et par la création en 1961 de la coopérative laitière du Beaufortain.

En 1987, Marcel et Denise entreprennent de gros travaux de rénovation et agrandissent l’hôtel avec la réalisation de 2 appartements, de 4 studios et de 5 chambres avec leur propre salle de bain et wc (une révolution à l’époque). Ils agrandissent aussi la salle du restaurant et rénove le bar.

L'essor pour les vacances aux sports d’hiver prend de l’ampleur grâce à la mise en lumière de notre région avec les Jeux Olympiques d’Albertville en 1992.


Depuis 2001, c’est au tour de Ludovic, diplômé d’un BTS hôtellerie restauration, de reprendre l’affaire familiale de son trisaïeul François-Narcisse.

Il créé alors une pizzeria en plus du restaurant et propose aussi au gens du pays et vacanciers de nombreuses animations et concert pour le bonheur de tous. Tout le monde se souvient des soirées “drag queen” à Arêches !


Depuis 2013, Régis, qui était comptable à la SEMAB (société d’exploitation de la station de ski) et diplômé d’un BTS comptabilité gestion, s’associe avec son frère Ludovic dans l'affaire familiale. Le flambeau est alors passé avec Marcel et Denise qui partent à la retraite, mais pas bien loin de l’hôtel. Ils reviennent quand même tous les jours pour aider.

Régis et Ludovic reprennent un fonds de commerce vide en face de l’hôtel pour créer un centre bien-être & SPA.

Ouvert pour les clients de l’hôtel mais aussi pour les habitants et vacanciers, le bien-être s’installe à Arêches !


En 2016, les deux frères investissent dans la création d’une laverie automatique et d’une blanchisserie. Service qui n’existe pas dans le village.

Ils ouvrent aussi un bar à vins & fromages au centre du village d'Arêches dans la plus vieille maison du village. Ce nouveau bar propose un salon de thé l’après-midi et un bar à vins avec distributeur automatique de vins. Une nouveauté qui fait le bonheur de tous pour les fins de soirées. Le bar est un lieu pour les artistes et propose chaque mois des apéros concerts.

Ces deux nouveaux commerces font le plaisir des vacanciers et habitants et diversifient l’offre.


Les lois évoluent et les autorisations administratives sont là pour rappeler que les mises aux normes sont obligatoires. Régis et Ludovic s’engagent alors dans une réflexion de modernisation de l’établissement afin d’attirer une clientèle plus aisé.

En 2019, les deux frères réalisent alors de grands travaux de rénovation dans l’hôtel et le restaurant pour proposer un établissement tout neuf et accessible aux personnes à mobilité réduite avec entre autre la mise en place d’un ascenseur.

Ils obtiennent le classement de 3 étoiles ; premier hôtel de la commune de Beaufort à avoir cette distinction.


En 2021, la crise et la covid est là. Mais les deux frères, toujours dans l’innovation, se lancent dans la reprise d’un commerce qui a fait faillite en bas du village.

Ils investissent alors et créent deux nouveaux commerces pour le village d'Arêches : un salon de coiffure et un traiteur épicerie fine.

Deux nouvelles activités qui n’existent pas dans le village et qui diversifient donc l’offre pour les habitants et vacanciers car ces commerces sont tous ouvert à l’année.

Aujourd’hui nous sommes une entreprise familiale qui embauche 8 personnes à l’année et plus de 15 saisonniers en hiver et été.


Zénaide et Joséphine avec ces 2 premiers enfants devant l’hôtel en 1937, à l’époque le “Café du Grand Mont”

Zénaide et Joséphine avec ces 2 premiers enfants devant l’hôtel en 1937, à l’époque le “Café du Grand Mont”

L'Hôtel les Ancolies en 1947

L'Hôtel les Ancolies en 1947

Les 4 enfants de Joséphine dont Marcel le petit dernier

Les 4 enfants de Joséphine dont Marcel le petit dernier

Joséphine en habit du pays

Joséphine en habit du pays

Ludovic et Régis les propriétaires actuels, ici enfant jouant sur la terrasse du bar dans les années 1976.

Ludovic et Régis les propriétaires actuels, ici enfant jouant sur la terrasse du bar dans les années 1976.

La route principale du village devant l'hôtel en hiver

La route principale du village devant l'hôtel en hiver

Les 4 enfants de Joséphine dont Marcel le petit dernier

Les 4 enfants de Joséphine dont Marcel le petit dernier

L’une des nombreuses voitures qui servait de taxi ou d’ambulance pour les vacanciers qui venaient en vacances l’hiver.

L’une des nombreuses voitures qui servait de taxi ou d’ambulance pour les vacanciers qui venaient en vacances l’hiver.

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L’hôtel en 1974

L’hôtel en 1974

Le village d’Arêches dans les années 1950

Le village d’Arêches dans les années 1950

Léopold BLANC avec son petit fils bernard

Léopold BLANC avec son petit fils bernard

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on parle de nous dans la presse :


Article dans le magasin d’areches Beaufort paru le 17/02/2022.


Article du Dauphiné Libéré du 16/10/2021 pour la remise de médaille des 30 ans de service de Sylvie BOCHET  et des 130 ans de la maison

Article du Dauphiné Libéré du 16/10/2021 pour la remise de médaille des 30 ans de service de Sylvie BOCHET et des 130 ans de la maison


Article sur la vie nouvelle octobre 2021 - Les hôtels centenaires de Savoie - Hôtel les Ancolies à ARECHES